Histoire des Galgos

Le Galgo, lévrier martyr d'Espagne


Il est nécessaire, afin de mieux faire connaître le sort des lévriers en Espagne, de montrer ici la réalité.

 

Chaque année, ce sont plus de 50 000 galgos et podencos qui sont massacrés. La tradition veut que les galgos soient pendus, les pattes arrières touchant à peine le sol pour que l’agonie soit plus longue. Plus le galgo a mal chassé, plus son agonie sera longue et douloureuse.

 

Mais les moyens sont hélas multiples : brûlés vifs, traînés derrière des voitures, battus à mort, torturés, jetés dans des puits, piqués à l’eau de javel, abandonnés les deux pattes avant cassées, blessés au couteau…

Ils sont abandonnés à leur triste sort aux abords des villes ou des autoroutes avec la certitude de se faire renverser par un véhicule. Ils survivent en vidant les poubelles, souvent couverts de tiques, infectés des maladies de peau qui finissent par les affaiblir jusqu’à la mort. Les galgueros (chasseurs) vont même jusqu’à arracher la puce électronique en ouvrant le cou des chiens avant de les abandonner..

Les galgos trouvés par des bénévoles de refuge ont une chance d’échapper à leur sort terrible. Car si c’est la police qui les récupère, ils vont finir dans une perrera (fourrière), lieu souvent surpeuplé et insalubre..; La perrera est l’antichambre de la mort, ils y seront gazés au bout de 14 jours, délai légal, sans aucun soin, à peine nourris, et dans des conditions de vie horribles.

Ce n’est qu’une infime partie de la barbarie humaine envers les galgos et les podencos en Espagne. Ces chiens ne sont pas considérés comme des êtres vivants, mais comme un outil de chasse. Ils ont peu de chance de trouver des adoptants en Espagne où ils ne sont pas considérés comme des chiens de compagnie. Seulement 10% d’entre eux auront la chance de trouver un adoptant via les associations de sauvetage.